Henri,
Je viens vers toi, car j'en ai gros sur la patate.
Evidemment tu n'es pas le curé à qui on doit venir se confesser, mais tu es un peu notre pasteur de provence.
En tant que fan de vos concerts et de la bonne humeur que vous semez sur votre passage, je dois te dire que les choses ne finissent pas toujours comme elles ont commencées.
Tu te rappelles le 24 juillet dernier à Port st Louis, vous étiez en concert pour la tournée la marseillaise. Après ton concert, on a bu un coup ensemble au bar avec le Monsieur de chez Ricard .On a passé un bon moment.
Malheureusement à la sortie de ce bar nous nous sommes fait tabasser par des "RACAILLES" excuse moi le terme.
On a fini aux urgences de Martigues jusqu'à l'aube et pas beau à voir.
Même dans ces soirées autant familiales que conviviales, certaines personnes ont plaisir de vous ôter le goût de la fête qui vous reste dans la bouche.
Je suis révolté de penser que les choses ont changé. Sortir, faire la fête, la bringue, boire un coup entre "collègues" et quand je dis "collègue" j'inclue même les gens que je ne connais pas, mais qui pour cette soirée sont mes collègues. Je pense que tu sais ce que c'est... Et bien toutes ces choses simples deviennent tout à coup incomprises de certaines personnes qui n'ont pas les mêmes centres d'intérêts.
Les leurs, passer un bon moment c'est: être entre "potes de quartier" et de tabasser des pères de famille.
Ce n'est pas la vision de la fête que je veux laisser à mes enfants.
Tu comprendras que nos chemins se croiseront beaucoup plus rarement car je suis un peu dégouté de sortir, rencontrer cette racaille qui tue nos fêtes petit à petit.
Si cette histoire pouvait t'inspirer une chanson, tu serais officiellement "le pasteur de provence".
Sur ce, bonne continuation et Coume te fan, fai-ié, E s'es de mau, perdouno-ié
Ton collègue.